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Shim Kye Sung
Shim Kye Sung
LOST IN THE MAD WOOD; IT'S TEA TIME!
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Humeur: living the good life.
Statut civil: Férequente réqulièrement son mirroir. Je sais, il est si beau.
Obédience: Une reine? Quelle reine? Si vous parlez, de moi, je peux comprendre. Soumettez-vous à ma beauté, humbles sujets.

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Kye Sung & Kan Ha ♥

Vous savez, le véritable problème d’avoir une mère, c’est que tu n’avais pas la chance de pouvoir la choisir. La sienne? Elle devait descendre généalogiquement quelque part d'entre la mule et la vache. Cruel? Ne vous méprenez pas, il l’aimait bien sa maman au fond. Enfin, quand elle n’ouvrait pas la bouche toute les trente secondes pour lui dire qu’il avait été la plus grande erreur de sa vie. En gros, ils se méritaient bien. La vieille chialeuse en ménopause avancée et le crétin vraiment trop… Sublime pour être vrai. Quand il y pensait bien, il n'était quand même pas si mal que ça, hein? Un peu tordu sur les bords et pervers dans les recoins. Sauf que lui, au moins, il n’avait pas de cellulite et ne donnait pas l’impression de beugler comme un bovin à chaque fois qu’il ouvrait la bouche... À peu près comme sa mère en ce moment précis, qui lui hurlait des immondices du creux de son téléphone cellulaire...

« … Fils incompétent, bon à rien, pauvre crétin! Toujours en train de me causer des problèmes, t’es aussi reconnaissant que ton enfoiré de père! Ce salop j’ai bien fait de le laisser. Tu ne vaux pas mieux que lui et blablabla et tralalala… »

Bon d’accord, elle n’avait pas vraiment dit la dernière partie. Sauf que dans ses oreilles, ça revenait à peu près au même. Elle lui aurait chanté l’hymne national des étages-unis qu’il ne s’en serait pas plus rendu compte. Vous, vous faites à peu près à l’idée? Sauf qu’il n’était pas un si mauvais fils que la vieille mégère osait le prétendre. Même qu’il l’a graciait une fois de temps en temps d’un :

« Ouais, ouais, c’est ça… »

Question qu’elle ne pige pas trop vite qu’il l’écoutait à peu près autant que la messe à la télé le dimanche. Maintenant qu’il y pensait, quitter la maison familiale était la meilleure chose qu’il avait faite après sa naissance. Ouais, il était le mec le plus reconnaissant au monde. Sauf que ce n’était quand même pas sa mère qui s’était frayé un chemin au travers de son propre utérus. Franchement, c’est elle qui devrait lui être reconnaissante d’avoir grandi au sein de ses entrailles, ce n’est pas tout les jours que t’avais la chance d’accoucher de la progéniture de dieu. Ha non, merde, ce n’était pas jésus ça?

« J'ai tellement fait pour toi et c’est comme ça que tu me remercies? Moi ta pauvre mère, tout ce que j’ai toujours voulu, c’est que tu m’accordes ne serait-ce qu’un peu de ton temps. Sauf que toi tu préfères le passer à batifoler de gauche à droite comme un lapin en chaleur? Qu’est ce que je dois faire pour avoir ne serait-ce qu’un peu de ta reconnaissance?! » Voilà, on en était rendu au bout ou elle essayait de jouer les victimes pour m’attendrir. Va s’en dire, il y avait peu de chance que ça arrive. Enfin, du moment qu’elle ne se mette pas à chial… « Pourquoi tu me fais ça, pour… Bouhouuhouu…»

Merde. Elle chialait.

« Maman, arrête ça… »

Était-ce une once de sincérité chez le fabuleux Cheshire? Ferme là conscience, il n’en avait rien à branler de toi. Ce n’était quand même pas de sa faute, s’il était faible devant les femmes en pleurent. Il avait peut-être un corps de dieu, mais n’en restait pas moins un homme. Ces maudites femelles, toujours à usé de la carte de la sensibilité dès qu’elles avaient un problème. Les sanglots, c’était un truc de dernier recours pour les meufs qui voulaient t’extirper quelque chose sans succès. Un coup, direct entre les couil… Un sale coup bas, dont elle s’en lavait aussi vite que la vaisselle. D’accord, ça n’avait peut-être pas beaucoup de sens. Sauf qu’il fallait bien que quelqu’un leur rappelle leur place : dans la cuisine.

« Sèche tes larmes, je ne te déteste pas tant que ça tu sai.. » ..Eeeet, elle le coupa… Vieille mégère ingrate. « Snif… Sniff… Pourtant je ne t’en demande pas tant que ça… Tout ce que je veux, c’est que tu grandisses comme un homme digne d’honneur. Que tu te trouves un vrai travail, une vraie maison et une vraie femme… J’ai toujours rêvé de voir mes petits fils m’appeler un jour grand maman… »

Bon, voilà qu’elle recommençait avec ses conneries de grand-mère. Sauf qu’il avait vingt-trois ans, pas quarante et qu’il avait une relation stable avec cinq ou six filles en même temps. Il avait dit stable? Peu importe, il n’était pas prêt à se casser, sauf que sa mère ne comptait pas se la fermer avant qu’il lui ramène une mère pour ses petits enfants. Heureusement encore qu’elle ne soit pas avec lui en ce moment, où elle trouverait le moyen d’accoster toutes les filles qu’elle jugerait potable pour épouser son « incompétente de fils ». Un surnom affectueux comme un autre, quoi. Il poussa un profond soupir.

« Allez, arrête ça et je promets que je vais venir faire un tour… Un jour. »

Ou pas.

« Ou pas… »

Merde, elle commençait vraiment à lui faire peur. Il fallait qu’il trouve un truc et vite, n'importe quoi pour la faire taire. Affolé il jeta un coup d'oeil désespéré autours de lui. C’est comme ça, à la recherche d’une sortie de secours, qu’il l’aperçu enfin de l’autre coté de la rue : grande, belle, brune et élancée. Elle semblait un peu jeune et manquait quelques rondeurs, mais ce n’était pas le genre de festin sur lequel tu allais cracher. Une idée lui traversa l’esprit.

« Tu sais quoi maman? Tu vas peut-être les avoir plutôt que prévu tes petits enfants… »

Sans attendre qu’elle se remettre à lui crier après, il fourra son téléphone dans sa poche et traversa en quelque enjambées la voie de béton. Heureusement pour lui, la belle inconnue n'avait pas eu le temps de s’enfuir très loin. Il eut tôt fait de la rattraper et de dos, lui cacha les yeux entre ses mains. Sans la moindre gêne apparente, il s’exclama d’une voie enjouée :

« Devine qui c’est! » Bon, d’accord, elle n’avait pas la moindre chance de le savoir. Sauf que ce serrait mal le connaitre que de croire qu’il s’en soucierait. C’est sans plus de délicatesse qu’il l’agrippa par les épaules et la força à se retourner. En réponse à sa propre question, il lui décocha son plus beau sourire et répondit : « La meilleure chose qui ne te soit jamais arrivée de ta vie, ma belle! » Franchement modeste, vous ne trouvez pas? Il lui décrocha un clin d’œil, sans la relâcher. « Pas la peine de pleurer, je sais qu’au fond t’es émue! Même que je vais te laisser la chance de racheter les minutes que tu m’as fait perdre en te courant après et te proposer le plan du siècle! » Il lui tendit son téléphone cellulaire et continua : « Ça, c’est ma mère… » Il la pointa du doigt. « … Et toi, t’es la future mère de mes enfants. Fais-lui-en voir de toute les couleurs chérie! »

Sans lui laisser le temps de répondre, il alla lui coller un baiser sur la joue : le genre de truc qui aurait fait planer n’importe qu’elle nana. Convaincu d’être le mec le plus charismatique du monde, avant de se décoller, il lui souffla suavement à l’oreille :

« Ne me déçois pas et je te promets que tu vas passer la plus belle nuit de ta vie… »
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Song Kan Ha
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Aujourd'hui c'était journée shopping. Oui c'est cliché et banal à souhait, pourtant c'était une nécessité. Kan Ha avait beau être une fille plutôt craintive lors de ses sorties en ville, cela ne l'empêchait pas de se prévoir des petits tours à l'extérieur quand l'envie lui prenait. C'est vrai, dans ces cas là le danger était présent partout mais si elle s'écoutait, Kan Ha resterait alors cloîtrée chez elle 24h/24. Bonne raison de se forcer à sortir? Découvrir cette ville dont pas mal de coins lui étaient encore inconnus, principalement. La brune voulait savoir si, par hasard, il pouvait y avoir des endroits normaux. Elle se comprenait. Allez savoir pourquoi elle voyait cette ville comme.. un repère de débauchés. Et après on ose s'étonner de sa soit-disant paranoïa! Pour se sentir moins seule cette fois, Kan Ha aurait bien eu l'idée d'appeler une amie. Seul problème, elle n'en avait qu'une à Séoul... pour ainsi dire. Et il se trouvait que cette demoiselle là était la moins emballée à l'idée de faire une petite exploration de la ville, elle qui avait pris pour habitude de n'emprunter que les même chemins chaque jours. Qu'à cela ne tienne, son shopping, elle le ferait toute seule! Kan Ha prendrait juste soin de redoubler de précautions avant de quitter le seuil de son petit chez elle...

Cela faisait maintenant de longues minutes que la belle déambulait dans les rues bondées de la ville et le résultat était plutôt encourageant. Comme quoi, il pouvait exister des jours sans qu'un individu louche ne vienne l’accoster. Car oui, ce n'était pas exagéré du tout, ces interpellations étaient plutôt courantes dans son quotidien, à croire qu'elle avait la tête de la victime! Comme s'il était marqué sur son front : "Venez jouer avec moi!". Mais aujourd'hui, rien! Si kan Ha ne voulait pas trop se faire de film, elle n'en était pas moins contente. Peut-être allait-elle enfin pouvoir passer une journée des plus normale sans avoir besoin de mener une lutte infernale... contre les forces du mal! (on note la rime! 8D) Ou du moins, c'est ce qu'elle avait honteusement cru après ces deux heures de tranquillité qui lui avaient parues fort prometteuses. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que le pire était encore à venir. En effet alors qu'elle détachait son regard de la vitrine d'une boutique de vêtements branchés, sa vue s’assombrit soudainement... Trop soudain pour être un phénomène paranormal ou tout simplement météorologique, il ne lui fallu pas plus de quelques secondes pour savoir à quelle genre de créature elle allait être confrontée: un homme, la pire espèce qu'il puisse exister sur terre. ce qui lui avait permis de le comprendre? Cette voix trop grave pour oser faire la comparaison avec celle d'une femme et des mains visiblement... plus viriles que celles d'une femme. Oui, même au contact, il était relativement aisé de deviner certaines choses. Pour ce qui était de l'identité de cet individu par contre, c'était encore autre chose. En considérant qu'elle n'en connaissait aucun à Séoul, il fut très facile de catégoriser cet homme dans celle des indésirables aux techniques d'approche particulièrement douteuses.

Et lorsque l'inconnu daigna enfin lui faire retrouver la vue, ce ne fut pas pour la relâcher, bien au contraire. En deux temps trois mouvements elle se retrouva face à un homme.. bien plus grand qu'elle et physiquement beau garçon. Ouais, aucuns doutes là dessus, elle avait bien face à elle une créature de Satan! « La meilleure chose qui ne te soit jamais arrivée de ta vie, ma belle! » Et cette phrase ne pu que confirmer ses dires.. enfin, ses pensées plutôt. le regard de la demoiselle resta encrée dans celui de la créature tandis que sa main droite s'était rapidement frayée un chemin vers sa petite sacoche.. vide! Chose qu'elle avait pensée complètement impossible jusqu'alors, mais vrai! Elle avait oublié ses armes de guerre, son seul moyen de se défendre et d'éloigner les parasites. Dans ce cas là que fait-on? On cède à la panique.. de manière discrète! Comme pour essayer de le maintenir à distance, elle tenta deux rapides coups d'épaules, pour qu'il puisse la libérer et retirer ses sales pattes de son innocent petit corps.

« Non mais.. lâchez moi. Qui êtes vous, qu'est-ce que vous me voulez? Attention, premier geste suspect et je n'hésiterais pas à hurler! »

Parce qu'en plus de ça, kan Ha était convaincue que sa menace marcherait, ou plutôt, elle était en train d'essayer de se convaincre. Après tout, il fallait bien qu'elle se raccroche à quelque chose pour se rassurer. « Pas la peine de pleurer, je sais qu’au fond t’es émue! Même que je vais te laisser la chance de racheter les minutes que tu m’as fait perdre en te courant après et te proposer le plan du siècle! » Sa première expression fut celle d'une fille indignée, comment osait-il prétendre avoir perdu du temps avec elle alors qu'elle ne lui avait rien demandé, si ce n'est sa liberté. Quand au plan du siècle, voilà de quoi l'inquiéter davantage. Alors qu'elle allait ouvrir la bouche pour donner son point de vue, l'individu l’interrompit pour lui exposer ce fameux plan. Un téléphone, une mère et.. elle en future mère de ses enfants?! Non mais il nageait en plein délire lui! Même faire semblant, jamais elle n'accepterait une telle chose. Venir en aide à ce qui semblait être un salaud de première, hors de question! Une fois encore, elle n'eut pas le temps de répondre car ce dernier venait de lui offrir un baiser sur la joue en lui promettant qu'elle aurait.. la plus belle nuit de sa vie en cas de réussite. Elle aurait voulu résister mais ses joues quand à elles ne semblaient pas de cet avis. Incontrôlablement, elles avaient pris une légère teinte rosée que kan Ha espérait .. invisibles. Ne pensez pas qu'elle était dupe au point de croire toute ces âneries qu'il était en train de lui raconter hein? C'est juste que... aussi insignifiant soit-il, ce baiser de rien du tout faisait parti des rares qu'elle avait pu avoir de toute sa vie d'une homme. Et en même temps avec son caractère on peut comprendre pourquoi. D'un geste plutôt brusque, la belle fit en sorte de le repousser à bonne distance tandis que pour sa part, elle venait de reculer d'un bon pas au moins, prenant soin de lui tourner le dos. Règle de base, ne jamais tourner le dos à l'ennemi mais là ce serait juste le temps qu'elle reprenne ses esprits. Non il ne venait pas de la troubler, c'était juste... inattendu! Pff, qu'allez vous imaginer là?!

« Qu'est-ce qui tourne pas rond avec toi. T'aurais pas pu choisir une autre victime? Je suis sûre que des tas de filles ici auraient bien joué à ton petit jeu débile.»

Voyons le bon côté des choses, la situation aurait pu être pire, comme par exemple se retrouver enfermée dans un lieu clos en sa compagnie. Mais le fait qu'elle soit en pleine rue actuellement la protégeait de pas mal de choses. Quoique.. avec ce monde, qui ferait attention à une disparition? Non allez, arrêtons d'imaginer le pire, tout se passera bien. Une fois qu'elle eut remis un peu d'ordre dans son esprit, la brune se retourna et tendit sa main pour prendre le téléphone des mains de son interlocuteur d'un geste sec. Pour demander un service dans ce genre, il avait du agir en fils ingrat ou avoir quelque chose à se faire pardonner. Pauvre femme quand même.

« Ton nom?! Complet de préférence. Car oui si je dois appeler ta mère, autant être convaincante, je ne me vois pas t'appeler 'il' ou 'lui', c'est trop... impersonnel. Profite en bien cette fois seulement, ce sera la première et la dernière fois, je n'aime pas mentir... »

Profiter, oui mais juste de sa gentillesse hein? De toute manière, elle ne lui permettrait pas autre chose. En y repensant, Kan Ha se hâta de rajouter quelques petits mots qui lui semblaient d'une grande importance, sait-on jamais... histoire qu'il n'y ai aucun malentendus.

« Ne crois surtout pas que je le fais pour avoir cette nuit de rêve avec toi, bien que je suis certaine qu'il ne s'agit que de paroles en l'air juste dans le but de convaincre tes interlocutrices, comme tu dois avoir habitude de faire.. Si je le fais, c'est juste par pure solidarité... féminine! »

Si dans la tête de Kan Ha tout était pourtant très clair, cela pourrait sonner faux aux oreilles de beaucoup de gens. Après tout, on dit souvent que les femmes disent le contraire de ce qu'elles pensent... Problématique comme propos.
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